Comment réduire les coûts de maintenance de la VMC ?

La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), un atout pour la copropriété : son rôle est de faire circuler l’air dans un espace clos (logement, bureau, partie commune, etc.). Elle est garante de la bonne qualité de l’air dans un bâtiment et a donc un impact positif sur la santé des habitants. 

Mais ce n’est pas tout ! Puisque la VMC participe au renouvellement de l’air dans votre logement, il n’est plus nécessaire d’ouvrir les fenêtres aussi fréquemment ce qui permet de limiter la déperdition de chaleur (et faire des économies pouvant aller jusqu’à 15% en moyenne sur sa facture de chauffage.

Les logements étant de mieux en mieux isolés, il est donc impératif d’avoir une bonne ventilation. En effet, les anciens bâtiments permettaient une ventilation naturelle, notamment par les fenêtres. Cette pratique permettait de réduire le taux d’humidité et ainsi garantir la salubrité du logement. Un taux d’humidité est considéré comme bon lorsqu’il est inférieur à 50% (au-delà, cela entraîne une prolifération des microbes).

Réglementation et obligations

 

La bonne ventilation d’un logement est indispensable pour le bien-être et la santé de ses occupants. L’installation d’une VMC est un gage de confort mais c’est surtout une obligation ! En effet, la ventilation générale et permanente des logements est imposée par la loi depuis l’arrêté du 24 Mars 1982.

Concernant l’entretien en copropriété, il est obligatoire d’entretenir sa VMC au moins une fois par an si cette dernière est raccordée à un appareil fonctionnant au gaz (Arrêté du 25 Avril 1985).

Tout autre type de VMC non raccordé au gaz n’est pas soumise à cette obligation légale. Cependant, il est vivement conseillé d’entretenir sa VMC une fois par an, et ce, pour plusieurs raisons :

  • En l’absence d’entretien, une VMC s’encrasse et perd en performance, entraînant des déperditions de température et une mauvaise circulation de l’air ;
  • Au contraire, une VMC mal réglée peut absorber trop d’air dans un appartement et ainsi entrainer un surcoût de chauffage l’hiver ;
  • En cas d’incendie lié, entre autre, à un mauvais entretien de la VMC, la responsabilité de la copropriété pourra être engagée.

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Les différents types de VMC

 

La VMC simple flux

Cette VMC est composée d’un extracteur permettant de rejeter de l’air de l’intérieur vers l’extérieur de l’immeuble. Cette dépression permet de faire rentrer de l’air frais dans la copropriété. Cette solution, peu coûteuse, demande peu d’entretien. Elle fonctionne en permanence et ne prend pas en compte les conditions climatiques.

 

La VMC simple flux hygroréglable

La VMC dite hygroréglable est équipée de capteurs qui détectent le taux d’humidité dans la pièce. Elle est donc plus ou moins active en fonction de l’humidité présente.

Il existe 2 types de VMC simple flux hygroréglable. La différence se fera non pas sur les bouches d’extraction d’air (situées dans les pièces humides) mais sur les bouches d’entrée, souvent situées au-dessus des fenêtres des pièces de vie (ou pièces sèches).

Quelques explications :

VMC simple flux hygroréglable A – Les bouches d’entrée d’air sont auto-réglables : elles laissent entrer la même quantité d’air en continu. Cela peut donc entraîner un sur-renouvellement de l’air et donc des déperditions de température.

VMC simple flux hygroréglable B – Les bouches d’entrée d’air sont hygroréglables :  le débit est modulé en fonction du niveau d’humidité détecté dans la pièce. Ce système est considéré comme étant plus économique, car l’air n’est renouvelé que lorsque cela est nécessaire.

Vous souhaitez en savoir plus sur la maintenance des VMC ?

Nos experts répondent à toutes vos questions :

La VMC double flux

Cette VMC est équipée de deux réseaux de ventilation : une entrée et une sortie. C’est optimum pour la ventilation, mais l’économie d’énergie n’est pas si importante, car la ventilation des deux flux (vs un) demande deux fois plus d’énergie. Cette VMC peut être couplée avec une pompe à chaleur, nous parlerons alors d’une VMC double flux thermodynamique.

 

La VMC « Gaz »

La VMC gaz est une déclinaison du système simple flux. Le principe est d’évacuer, par le même réseau, l’air vicié du logement et les produits de combustion d’une chaudière ou d’un chauffe-eau à gaz.

La VMC Gaz permet de faciliter la circulation de l’air au sein du logement tout en évacuant l’air issu des combustions. Ces VMC sont dotées de plus d’équipement que les VMC traditionnelles pour assurer la sécurité des occupants de l’immeuble. Ce type de VMC étant régi par la loi, le gestionnaire de l’immeuble doit être en capacité de délivrer un certificat de visite annuelle et quinquennale en cas de contrôle.

Astuces Econhomes : Lors d’une maintenance d’appareils de VMC, plusieurs éléments peuvent être vérifiés : caisson d’extraction ; tension de la courroie ; ventilateurs ; bouches ; entrée d’air

Tous ces points sont à vérifier pour assurer la bonne ventilation des logements d’un immeuble.

Astuces immobilier econhomes

Quatre bonnes pratiques concernant la maintenance de la VMC

 

1. Contrôle des débits pression au niveau du caisson de VMC.

Contrôle auditif du bruit et mesure de la puissance électrique absorbée par le caisson VMC. Lorsque celle-ci augmente d’une fois sur l’autre, c’est sûrement que le caisson consomme plus d’énergie du fait de son encrassement ou du fait de son usure naturelle.

 

2. Contrôle et nettoyage de l’échangeur double flux.

Évidemment dans le cas d’une VMC double flux, cette vérification permet le remplacement des filtres selon la pollution de l’environnement.

Fréquence : Au moins une fois par an

3. Nettoyage des réseaux de gaines.

Récupération de toutes les poussières qui ont pu transiter à travers le filtre du caisson d’insufflation d’air neuf.

Fréquence : Au moins une fois tous les 5 ans

4. Contrôles visuels si possible dans les appartements.

À réaliser soi-même afin de prévenir de dysfonctionnements de la VMC :

  • Attention aux raccordements sauvages de hottes de cuisine ou raccordements de sèche-linge,
  • Attention à l’obstruction par les occupants de bouches d’entrée d’air ou de bouches d’extraction d’air : cette pratique (courante !) dérègle complétement l’installation et les flux dans l’ensemble de la copropriété
  • Le nettoyage des bouches d’extraction sales et empoussiérées.

Fréquence : Le plus souvent possible !

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